Troubles du comportement alimentaire et fécondité
Rien ne sert de passer au-dessus des obstacles par le déni, vous les retrouverez ensuite.
Les femmes présentant des troubles du comportement alimentaire (boulimie, anorexie, rigidité) ont fréquemment des problèmes de fertilité et demandent des PMA. Il est vrai que ces troubles du comportement correspondent à des structures psychologiques problématiques qui auraient besoin d’être traitées avant de concevoir. La nature, dans sa sagesse, vient souvent bloquer. Ces femmes, souvent très contrôleuses ou dans un émotionnel envahissant, ne supportent pas ni de voir les problèmes qui les animent, ni de les aborder vraiment. Elles préfèrent rester dans le déni et demander à la médecine de « passer en force » avec la PMA. Nous découvrons que cela ne sert à rien, la maternité ne règle rien et que nous retrouvons ces problèmes chez leurs enfants.
Les femmes présentant un trouble des conduites alimentaires (TCA) actuel ou passé, qui, prises encore massivement dans le déni de leurs troubles, ne font pas part aux médecins de leurs difficultés (médecins qui eux-mêmes ne les évaluent guère suffisamment). Ces femmes qui enfin demandent et obtiennent, sans entretien psychologique préalable (malgré les recommandations de la haute autorité de santé), d’avoir recours à des techniques de stimulation de l’ovulation (pompes GNRH) ou autre technique d’assistance médicale à la procréation pour lever l’obstacle biologique de leur anovulation, ne reçoivent trop souvent qu’une réponse opératoire technique qui risque de conforter la dissociation, voire le clivage existant et souhaité entre corps et psyché, sexualité et procréation, qui caractérise les troubles du comportement alimentaire.