TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE (T.C.A.)
L’ANOREXIE – UNE FAIM EN SOI – LA BOULIMIE – LE GOUFFRE DES REGIMES
L’anorexie mentale frappe les esprits, tant elle paraît un défi à l’existence. Pour autant, peu de gens connaissent vraiment la maladie. Peu de gens savent la souffrance et les risques encourus par ces malades. L’anorexie fascine, car les gens ne voient à travers elle que la maigreur médiatisée de mannequins en vogue. Or, l’anorexie mentale n’est pas un besoin d’être belle et mince pour défiler.
L’anorexie mentale est définie par la peur de manger, de peur de grossir. Elle est liée aussi au besoin toujours plus fort, plus incontrôlable, de maigrir et à l’excès d’estime de soi portée par la maigreur et le régime. Comme si on ne pouvait être admirée et aimée que toujours plus mince.
On estime que l’anorexie mentale affecte environ 1,5 % des jeunes filles et jeunes femmes en France, ce qui représenterait 150 000 à 200 000 personnes. La maladie touche avant tout les jeunes filles, mais aussi les femmes de plus de 30 ans. Les hommes sont beaucoup moins concernés que les femmes (5 % des anorexiques sont de sexe masculin).
Les facteurs en cause les mieux connus sont :
Génétiques - Sociétaux - Environnementaux - Personnels - Régimes : 70 % des anorexies mentales ont été précédées par un régime pour maigrir.
La boulimie fait peur et dégoûte un peu. Ce besoin de se gaver au-delà de ce qui est imaginable frappe tous les esprits, tant il paraît un défi au bon sens. Pour autant, peu de gens connaissent vraiment la maladie. Peu de gens savent la souffrance et le dégoût que les malades ressentent. La boulimie n’est pas une petite envie de se lâcher sur une barre de chocolat, oh non... C’est un vide immense, sidéral, qu’il faut combler à tout prix. Souvent sans attendre, sans que la malade ne puisse contrôler ce qu’elle fait. C’est comme une drogue. La boulimie n’est pas un besoin de se faire plaisir : c’est un gouffre dans lequel la malade s’enfonce, jour après jour, crise après crise.
La boulimie est définie comme la répétition, au moins deux fois par semaine, de crises de boulimie. Une crise, c’est le besoin incontrôlable de se remplir de choses alimentaires. Sans plaisir, sans faim, sans fin, avec un sentiment intense de perte de contrôle et le besoin fort de se débarrasser de cette « bouffe » qui vous ronge. Donc, la malade va provoquer le vomissement, plusieurs fois par crise. Fait important, chaque malade ou presque a une pensée anorexique importante : la peur de grossir, accentuée par les crises. Il y a, là aussi, un besoin toujours plus incontrôlable de maigrir et un excès d’estime de soi portée par la maigreur et le régime.
La fréquence de la boulimie est deux fois plus grande que celle de l’anorexie mentale. On estime qu’environ 4 % des jeunes filles et des jeunes femmes sont boulimiques en France, ce qui représenterait 350 000 à 400 000 personnes. La maladie touche avant tout les adolescentes et les jeunes femmes, mais également et de plus en plus les femmes au-dessus de 30 ans. Les hommes sont très peu affectés : 3 % des malades sont de sexe masculin.
Les facteurs en cause, ce sont les mêmes que ceux de l’anorexie mentale : génétiques, sociétaux, environnementaux, personnels. Anorexie mentale : un gros tiers des malades anorexiques finira par faire des crises de boulimie. La moitié de ce tiers deviendra boulimique à poids normal. Régimes : 60 à 70 % des boulimies ont été précédées d’un régime pour maigrir.
Si vous vous reconnaissez dans ces troubles du comportement alimentaire et n’osez en parler à personne, je vous propose un accompagnement thérapeutique, de vous soutenir, vous aider à trouver des solutions, dans l’empathie et l’écoute. Des solutions sont possibles pour se sortir des TCA. J’ai été formée, je travaille avec des professeurs et psychiatres spécialisés dans les troubles du comportement alimentaire.
Mon accompagnement consiste à repérer les signes diagnostiques des TCA, ainsi que les dysfonctionnements, facteurs de risques familiaux, génétiques et autres. Connaître les bases physiologiques de la prise alimentaire et physiopathologiques des TCA : aspects nutritionnels et psycho-comportementaux. Connaître les complications et vous en informer. Rechercher les signes de dénutrition et de malnutrition. Rechercher avec vous les troubles associés, tels qu’anxiété, état dépressif, TOC, troubles du sommeil, et vous accompagner afin de vous en libérer. Nous travaillerons ensemble sur le manque de confiance, le manque d’affirmation de soi, le manque d’estime de soi. Nous mettrons en place ensemble, avec votre accord, des cibles thérapeutiques nutritionnelles, comportementales.